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A l’occasion de la Journée mondiale du lait, le 1er juin, Nestlé fait le point sur son engagement pour une production laitière durable
Au cours de la seconde année du projet pilote «lait écophile», les exploitations participantes ont continué à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, se réjouit Nestlé qui précise aussi que «grâce au partenariat entre Cailler et IP-SUISSE, les producteurs du lait utilisé pour fabriquer le chocolat favorisent la biodiversité en privilégiant une production proche de la nature et respectueuse de l’environnement».
Le lait est une des cinq matières premières les plus importantes pour Nestlé en Suisse. Et alors que l’entreprise fait partie des plus gros acheteurs de lait suisse avec près de 118 000 tonnes par an, le communiqué explique que le groupe accorde une grande importance au développement durable dans son approvisionnement: «la production doit être locale, proche de la nature, respectueuse des animaux et du climat».
En laissant les vaches vivre plus longtemps, et donc produire du lait plus longtemps, on économise près de 5 % de gaz à effet de serre par kilo de lait. Avec quelques mesures supplémentaires, il est encore possible de réduire ces émissions de 10 à 20 %, ce qui représente une contribution importante à la lutte contre le réchauffement climatique, explique le groupe veveysan.
Dans le cadre du projet «lait écophile», financé par un partenariat public-privé entre Nestlé Suisse et l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), Nestlé s’engage avec désormais 145 exploitations agricoles de l’organisation de producteurs de lait aaremilch AG à favoriser une économie laitière durable. D’ici 2020, le projet «lait écophile» devrait permettre d’économiser près de 50 grammes d’équivalent CO2 par kilo de lait, soit une réduction de 10%., précise le communiqué.
La première année du projet, les 46 exploitations pilotes de la région de Konolfingen avaient réussi à réduire leurs émissions de CO2 de 123 tonnes par rapport à la situation de départ (période 2014 – 2016). En 2018, deuxième année du projet, une réduction de 180 tonnes de gaz à effet de serre supplémentaire a été atteinte.
Ce résultat a été rendu possible en combinant plusieurs mesures, entre autres en laissant vivre les vaches plus longtemps, explique Nestlé. En effet, le gaz à effet de serre émis au cours de la croissance de la génisse, période pendant laquelle l’animal produit du méthane mais pas de lait, est réparti sur une plus longue durée de vie et une plus grande quantité de lait. «Si nous parvenions à étendre ce projet à tout le lait suisse, nous atteindrions une grande partie des objectifs de l’agriculture suisse en ce qui concerne le climat. Les premiers résultats sont pour nous une grande motivation pour poursuivre sur cette voie», déclare Daniel Imhof, responsable des affaires agricoles chez Nestlé Suisse, cité dans le communiqué.
Par ailleurs, rappelle Nestlé, Cailler entretient de solides relations avec les paysans de la région de Gruyère. Ainsi 44 exploitations fournissent à la chocolaterie du lait certifié IP-Suisse issu de 1 500 vaches qui paissent régulièrement à l’extérieur, dans un périmètre de 30 kilomètres autour de la fabrique de Broc. Elles sont nourries conformément à leur mode de vie naturel, c’est-à-dire en excluant par exemple le fourrage à base de soja. «Grâce à leur production proche de la nature et respectueuse de l’environnement, les paysans IP-Suisse favorisent la biodiversité», remarque le communiqué.
Plus d’information: https://www.nestle.ch/fr/exemples/un-lait-qui-prserve-le-climat
AGIR/SP