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Harmoniser la communication autour des produits régionaux
À voir également, notre reportage vidéo:
https://www.facebook.com/AgenceAGIR/videos/2162836633829958/
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Quels ont été les faits marquants en 2018 pour Pays romand - Pays gourmand
Nous avons eu une nouvelle collaboration avec le Tour de Romandie. Il s’agissait dans chaque canton traversé par l'événement sportif de mettre en avant les produits du terroir de la région correspondante. Cela se passait dans les espaces VIP situés à l’arrivée des courses, via les lunchs pour les bénévoles, mais également dans le village de l’arrivée, avec une tente.
L’impact était très positif. Ce qui nous plaît à Pays romand - Pays gourmand, c’est d’avoir des mesures de promotion qui se déclinent dans toutes les régions. Le Tour de Romandie est donc une belle vitrine itinérante.
C’est également le cas avec Wake up and run. Le concept est de se réveiller tôt et d’aller courir 5 km non chronométrés. À la fin, on reçoit un petit déjeuner composé de produits locaux et ce dans chaque ville romande où la manifestation a lieu. Les prochains événements Wake up and run se dérouleront le 7 juin à Lausanne et le 14 juin à Fribourg.
Et en ce qui concerne la communication?
La grosse nouveauté, c’est que l’on a commencé à travailler avec une agence de communication avec qui on a créé des vidéos présentant quatre catégories de produits. À partir des images filmées, nous avons réalisé une campagne pour notre communication, notamment un nouveau dépliant ou encore des drapeaux publicitaires. Et depuis avril 2018, nous avons également une page Facebook: https://www.facebook.com/regio.garantie.prpg/ .
Quel est l’objectif derrière ces actions de communication?
Nous voulons promouvoir le label national regio.garantie ainsi que les marques régionales romandes associées. regio.garantie est intégré dans notre communication depuis sa création en 2017 mais avec ces nouveaux visuels, le label est beaucoup mieux mis en évidence.
Comment fédérer les différents acteurs romands?
C’est un challenge, effectivement. Nous sommes une fédération composée par les marques régionales des produits du terroir de la Suisse romande. Celles-ci sont déjà promues par leur propre organe. Nous devons donc jouer le rôle de coordination de toute la fédération. Nous avons un certain nombre de mesures communes gérées par ce bureau. Ce n’est pas toujours facile, chaque région ayant ses propres désirs et sa propre sensibilité sur comment mettre en avant ses produits. Mais nous y arrivons très bien, du moment que les rôles de chacun sont bien établis.
Quelles sont les actions en cours ou à venir?
Nous venons de collaborer avec la RTS pour de petites capsules: Le court du jour - Les ambassadeurs du goût. Chaque jour, du 29 avril au 10 mai, du lundi au vendredi, un épisode de 3 minutes était consacré à un producteur ou à un cuisinier romand.
Nous poursuivons aussi notre collaboration avec le Tour de Romandie et Wake up and run, ainsi qu’avec loisirs.ch et le guide Passeport Gourmand.
Nous avons prévu une journée de réflexion cet été, durant laquelle il faudra définir la stratégie pour les prochaines 4 années, en prenant en compte les nouvelles directives de l’Office fédéral de l’agriculture qui est notre cofinanceur.
Enfin, une étude menée par la htp St-Gall est en cours. Elle a pour but de récolter des données sur l’ensemble des produits régionaux certifiés.
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A propos de regio.garantie...
Un label pour harmoniser les marques régionales certifiées
Le label regio.garantie, qu’est-ce que c’est?
C’est le label national pour les produits régionaux certifiés qui a été lancé en 2017 par l’Association suisse des produits régionaux, dont Pays romand – Pays gourmand est membre fondateur avec les trois autres organisations suprarégionales Alpinavera, Culinarium et «Das Beste der Region» . Il est associé aux labels régionaux réunis au sein de ces organisations et il signifie qu’ils sont certifiés.
Pourquoi avoir créé ce label?
Dans un premier temps, en 2015, nous avons harmonisé les directives pour les marques régionales au niveau suisse. Tous les produits du terroir qui affichent ce label regio.garantie respectent des critères harmonisés au niveau national.
Quels sont ces critères?
Les points principaux concernent la provenance des matières premières et la création de valeur ajoutée dans la région. Pour les produits non composés, comme les fruits, les légumes ou la viande fraîche, il faut que 100% des ingrédients proviennent de la région en question. Pour les produits composés, comme les produits de boulangerie par exemple, un minimum de 80% d’ingrédients qui proviennent de la région est requis. Enfin, un minimum de deux tiers de valeur ajoutée doit être créé dans la région en question. Cela garantit que la plupart des étapes de transformation soit réalisée localement.
L’alliance des organisations des consommateurs dit que c’est l’un des labels les plus fiables. Pourquoi?
Dans son étude publiée en 2017, cette organisation s’est basée sur sept critères pour évaluer la fiabilité de 55 labels régionaux de toute la Suisse. Et le label regio.garantie en remplit 6/7. Les critères pris en compte sont, par exemple, les suivants: la définition de la région, la provenance des ingrédients, la valeur ajoutée ou encore l’importance des contrôles pour ces labels. Par rapport à d’autres labels de la grande distribution, regio.garantie a été jugé comme l’un des plus fiables.
Pourquoi c’est important, à l’heure actuelle, d’avoir un label comme celui-là?
C’est important, parce que, partout en Suisse, grâce à regio.garantie, on peut dorénavant reconnaître les vrais produits du terroir qui sont certifiés selon des critères nationaux, contrôlés par un organe indépendant des certifications.
Est-ce qu’on n’a finalement pas trop de labels qui perdent un peu le consommateur?
C’est justement l’occasion d’unifier le tout. Il y a près de 30 labels régionaux chapeautés par l’Association suisse des produits régionaux. Et quand on sort de son propre canton, on ne connaît pas forcément la marque régionale du canton d’à côté. regio.garantie permet donc une meilleure compréhension pour les consommateurs.
Propos d’Elisa Domeniconi recueillis par Loïc Delacour/AGIR, mai 2019