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Impact environnemental de l’ouverture du marché agricole
L’étude, informe l’OFEV aujourd’hui dans un communiqué, présente les mécanismes fondamentaux ainsi que les paramètres d’influence déterminant l’impact environnemental. Elle revêt un caractère pilote, grâce auquel il est possible, selon l’OFEV, de montrer que la méthode appliquée a fait ses preuves. En même temps, elle met en lumière les besoins de recherche supplémentaire.
Dans les trois scénarios examinés, l’impact environnemental global de l’ouverture du marché agricole reste à peu près le même (augmentation d’environ 0,2 à 0,4 % de l’empreinte environnementale totale de la Suisse). Les différents groupes de produits étudiés contribuent plus ou moins fortement à l’évolution globale de l’impact environnemental.
Le groupe de produits des viandes a la plus grande influence. En ce qui concerne les mécanismes, ce sont avant tout la production de fourrage et, notamment, le système d’alimentation qui importent. Quant aux cultures végétales, la plus grande influence provient du blé et des tomates. Le rendement par unité de surface est un facteur important de l’évolution de l’impact environnemental. Il a une incidence directe sur le besoin en terres et donc sur la perte potentielle de biodiversité. L’impact le plus important sur l’environnement provient de l’effet sur les prix, suivi de l’effet de l’origine. L’effet du transport pèse généralement moins dans la balance.
Afin d’éviter une augmentation significative de l’impact environnemental lors de l’ouverture du marché agricole, il est particulièrement important d’éviter que les pays partenaires n’étendent leurs zones de production sans que des mesures compensatoires appropriées soient prises pour promouvoir une production respectueuse de l’environnement, note l’OFEV.
Plus d’information :
https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/economie-consommation/dossiers/impact-environnemental-du-commerce-international.html
AGIR/SP