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10e Conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à Nairobi (Kenya)
21.12.2015 – La Suisse a obtenu un délai de 5 ans pour abandonner ses subventions aux exportations pour les produits transformés à base de lait et de céréales.
(ATS/AGIR) - Le compromis sur la Loi chocolatière et le reste des décisions prises à Nairobi constituent un "bon résultat" pour la Suisse, a indiqué devant la presse suisse la secrétaire d'Etat à l'économie Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch, au terme de la 10e Conférence ministérielle de l'OMC. La Suisse a en effet obtenu un délai de 5 ans pour abandonner ses subventions aux exportations pour les produits transformés à base de lait et de céréales. Soit mieux que les pays en développement qui devront abolir leurs subventions d'ici 2018. Seules les subventions vers les pays les mois avancés (PMA) seront abolies dès 2016. Comme les milieux agricoles et la coalition d'ONG Alliance Sud, la Suisse aurait cependant souhaité un accord plus "équilibré" sur tous les volets de la concurrence à l'exportation. Les concessions américaines sur le crédit à l'exportation ne sont que légères. L'Union suisse des paysans (USP) en appelle désormais au Conseil fédéral: nous attendons une alternative qui compense entièrement les conséquences négatives" touchant la Loi chocolatière, a déclaré à l'ats le représentant de l'USP à la Conférence, Beat Röösli, responsable de la division Relations internationales. Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) et l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) "ont déjà entamé, conjointement avec les branches concernées (céréales et lait), l’examen de possibles alternatives au régime de restitution à l’exportation de la Loi chocolatière", a précisé le SECO dimanche dans un communiqué.
Auteur : ATS/AGIR
