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Accord de libre-échange transpacifique
03.08.2015 – Echec dans les négociations
(ATS/AGIR) - Connu sous son acronyme TPP, cet accord de libre-échange transpacifique inclut des pays qui représentent environ 40% du produit intérieur brut (PIB) mondial. Il intègre les Etats-Unis, le Japon, le Canada et l'Australie. Les autres pays représentés sont le Pérou, le Chili, le Mexique, le sultanat de Brunei, la Malaisie, Singapour et le Vietnam. La Chine n'y est pas partie prenante. Les pays engagés dans les négociations ne sont cependant pas parvenus à s'entendre lors de leur réunion à Hawaï. Celle-ci s'est achevée dans la nuit de vendredi à samedi. Selon le représentant spécial américain pour le Commerce (USTR) Michael Froman, les pays engagés dans les discussions ont décidé de les poursuivre au niveau bilatéral. Aucune date pour une nouvelle réunion multilatérale n'a été clairement fixée. Plusieurs points restent sensibles. Mais le ministre japonais chargé des négociations, Akira Amari, a laissé entendre qu'une nouvelle réunion ministérielle pourrait se tenir fin août. "Si nous ne pouvons pas conclure de convention la prochaine fois, alors cela sera très difficile", a-t-il déclaré à la radio japonaise NHK. Cette alliance poursuit le but d'alléger les barrières douanières et réglementaires ainsi que d'harmoniser les différentes législations. Elle vise à faciliter les échanges. Plusieurs questions divisent les pays négociateurs, comme l'accès au marché, notamment des produits laitiers, du riz et du sucre. Les questions de propriété intellectuelle, du prix des médicaments et de l'accès au marché automobile, notamment japonais, font aussi l'objet de débats. Tout comme pour l'accord de libre-échange transatlantique (TTIP) actuellement en discussion, les adversaires du TPP dénoncent le secret entourant les négociations. Ils affirment que la convention vise avant tout à favoriser les intérêts des grandes multinationales.
Auteur : ATS/AGIR
