Accords Suisse - Chine

13.07.2012 – Johann Schneider-Amman tire un bilan positif de son voyage en Chine. Les autorités chinoises ont manifesté un grand intérêt à signé rapidement un accord bilatéral de libre-échange.

L’accord de libre-échange sino-hélvétique doit rendre les entreprises suisses encore plus compétitives en Chine. Il doit aussi préserver les postes de travail. "Je veut maintenir les emplois en Suisse", a dit M. Schneider-Ammann. Pour la Chine, la Suisse reste un partenaire important en raison de sa capacité d'innovation et de sa technologie. Cepedant, sans compromis, un accord de libre échange avec la Chine n'est toutefois pas possible, a insisté le ministre de l'économie au terme de sa mission de cinq jours. Côté chinois, un meilleur accès au marché pour les produits agricoles est souhaité. Mais les paysans suisses craignent l'ouverture du marché agricole et la concurrence des produits chinois. M. Schneider-Ammann veut les rassurer. Chaque groupe de produit sera examiné séparément et les produits chinois devront répondre aux exigences de qualité de la Suisse. A l'Union suisse des paysans qui critique le fait de n'être ni impliquée ni consultée dans le cadre d'un accord avec la Chine, le conseiller fédéral répond que l'agriculture est traitée comme les autres secteurs. Les discussions seront menées avec les milieux concernés dans les semaines et mois à venir. Il ne faut ni sacrifier l'agriculture en faveur de l'accord, ni renoncer aux intérêts de l'industrie parce que les milieux agraires redoutent le changement.

Auteur : ATS/AGIR