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Additifs alimentaires
25.07.2017 – Des chercheurs zurichois mettent le dioxyde de titane sur la sellette
(ATS/AGIR) - Le dioxyde de titane est à nouveau sur la sellette: largement utilisé en cosmétique ou comme additif alimentaire (E171), il est maintenant soupçonné d'aggraver les inflammations intestinales. Des chercheurs zurichois recommandent à certains patients de l'éviter. Les nanoparticules de dioxyde de titane donnent leur blancheur aux dentifrices et à la sauce à salade "à la française", par exemple. Elles protègent des UV dans les crèmes solaires et sont présentes en tant qu'additif dans de nombreux produits alimentaires, chewing-gum, glaçages au sucre, bonbons ou guimauves notamment. Or les personnes souffrant de pathologies inflammatoires chroniques intestinales comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse feraient mieux de renoncer aux denrées alimentaires en contenant, avertissent des chercheurs de l'Université de Zurich (UZH). Chez ces patients en effet, les nanoparticules de dioxyde de titane passent la barrière intestinale endommagée et peuvent se retrouver dans les cellules du corps. C'est ce que vient de montrer l'équipe de Gerhard Rogler, professeur de gastro-entérologie et hépatologie, dans la revue Gut.
Auteur : ATS/AGIR
