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Agriculture: protection des plantes
31.03.2017 – Le projet bernois de protection des plantes rencontre un franc succès auprès des exploitations agricoles, se réjouit le canton.
(ATS/AGIR) - Environ 2600 exploitations bernoises sont prêtes à participer au programme de protection des plantes et à renoncer à utiliser des herbicides et des insecticides dans près de 4900 cas, a informé vendredi la direction de l'économie publique du canton de Berne. L'objectif de ce projet de protection des plantes, qui s'étend sur six ans jusqu'en 2022, est de réduire les méfaits sur l'environnement des produits phytosanitaires utilisés dans l'agriculture, en particulier pour les eaux. L'abandon des herbicides totaux dans les cultures de printemps comme le maïs, la betterave, la pomme de terre, ainsi que les céréales d'été suscite un vif intérêt, a précisé la direction de l'économie publique. Près de 1900 exploitations veulent appliquer cette mesure et se passer de glyphosate sur 9500 hectares de cultures. Pour lutter contre la pyrale du maïs, par exemple, il est possible de recourir aux guêpes "trichogrammes". Ces ennemis naturels des chenilles qui s'attaquent aux cultures vont être utilisés par 1300 exploitations sur 4440 hectares, soit plus de 40% des cultures de maïs dans le canton de Berne. Des mesures vont aussi être prises par certains exploitants pour protéger de manière plus écologique leurs cultures fruitières et leurs vignes. Il s'agira par exemple d'utiliser des filets de protection ou des substances odorantes contre les insectes nuisibles. Les autorités bernoises veulent par ailleurs convaincre plus d'exploitations de l'utilité des zones tampons qui empêchent la diffusion dans la nature des produits phytosanitaires par le ruissellement des eaux. Le projet bernois de protection des plantes est sous la responsabilité de l'Office de l'agriculture et de la nature du canton de Berne et de l'Association des paysans bernois. L'Office fédéral de l'agriculture prend en charge 80% des coûts du projet, qui s'élèvent sur six ans à 62,7 millions de francs.
Auteur : ATS/AGIR
