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Aldi
26.10.2015 – Le casseur de prix allemand fête mardi les 10 ans de l'ouverture de ses premières filiales en Suisse.
(ATS/AGIR) - Plutôt que de chambouler le paysage du commerce de détail helvétique, l'enseigne réputée à bas coût a su s'adapter. A l'image de son slogan actuel: "plus suisse qu'on ne le pense". Dix ans plus tard, la question du rapport des Suisses à Aldi est toujours pendante. Les organisations de défense de consommateurs se montrent déçues. Les grossistes ont ressenti la concurrence, estime Babette Sigg Frank. Le plus bas niveau de prix est maintenant probablement atteint, selon la présidente du forum alémanique de consommateurs KF. L'enseigne a lancé une offensive de charme importante, avec des actions et parrainages d'associations régionales. Les fournisseurs des produits suisses perçoivent positivement la collaboration avec l'enseigne à bas coût. L'arrivée d'Aldi sur le marché a bien été critiquée au début, mais tout s'est depuis lors stabilisé, relève Simone Meyer, de l'Union maraîchère suisse (UMS). Fruit-Union Suisse reste mitigé en voyant Aldi faire de la publicité avec la provenance suisse et le label Suisse Garantie. Globalement, la chaîne allemande reste un petit débouché pour les produits suisses: selon les chiffres de l'UMS, Migros et Coop écoulent à eux deux 80% des légumes trouvés sur les étalages des commerçants de détail en Suisse. Pour Heinrich Bucher, le directeur de Proviande, de nouveaux circuits de vente se sont ouverts avec l'arrivée d'Aldi et Lidl en Suisse. Il observe qu'Aldi ne mise pas seulement sur les produits d'importation, comme craint initialement, mais accorde une importance significative au "Swissness". Quant à savoir si cela est dû aux règlements rendant les denrées alimentaires importées plus chères en Suisse, il ne peut se prononcer.
Auteur : ATS/AGIR
