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Alimentation: les sels spéciaux
24.11.2016 – Selon l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), les sels spéciaux n'ont pas plus de vertus que le sel ordinaire.
(ATS/AGIR) - Le sel de cuisine ordinaire n'a rien à envier aux spécialités de sel importées de Perse ou de l'Himalaya. On vante ces derniers comme des produits naturels et meilleurs pour la santé mais cette idée ne résiste pas à l'analyse, montre une récente étude. L'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) a examiné 25 types de sels et ses conclusions, communiquées aujourd’hui, ont de quoi surprendre. L'analyse des composants montre que le taux de sodium, qui peut influencer la pression artérielle, ne diffère guère entre les deux types de sel. Le sel ordinaire contiendrait en outre moins de substances indésirables, comme l'aluminium, indique l'OSAV. Vu les faibles concentrations décelées, elles ne présentent toutefois pas de risques pour la santé, précise-t-il. Du point de vue des substances nutritives, il n'y a pas non plus de raison de préférer les spécialités de sel car elles ne contiennent pas davantage de sels minéraux et d'oligoéléments réputés pour leurs qualités nutritives que le sel ordinaire. La teneur en iode des spécialités serait faible ou nulle, révèle encore l'OSAV. Or une carence en iode peut avoir des répercussions négatives sur la santé. Chez les bébés à naître et chez les enfants, elle peut occasionner des retards de développement. Tandis que chez l'adulte, elle peut entraîner des problèmes de thyroïde. Au vu des résultats, l'OSAV recommande de ne pas remplacer le sel de cuisine iodé par des spécialités, ou seulement à titre exceptionnel.
Auteur : ATS/AGIR
