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Apiculture
26.06.2015 – Après la récolte de miel, le traitement antivarroa
(AGIR) Le varroa, un parasite, s’est choisi l’abeille mellifère comme hôte. Durant la saison chaude, de mai à octobre, cet acarien prolifère extrêmement rapidement. Il se nourrit d’hémolymphe, le sang des abeilles. Simultanément, il leur transmet des virus, informe ce jour apiservice dans un communiqué. Aussi longtemps que la population d’acariens n’est pas trop importante, l’abeille peut s’en accommoder. Mais avec l’augmentation simultanée et fulgurante du nombre de varroa, la pression devient assez rapidement insupportable pour les pollinisatrices si utiles. Les abeilles hivernantes, qui ont une longue durée de vie, ont besoin de beaucoup d’énergie pour survivre à la saison froide. « Avec un bon concept d’exploitation, l’apiculteur compétent peut toutefois maîtriser le nuisible et éviter en grande partie les pertes hivernales », dit Jürg Glanzmann d’apiservice, avant d’ajouter : « au plus tard à fin juillet, il est temps d’entreprendre le traitement à l’acide formique. La lutte contre le varroa est prioritaire sur la récolte de miel. » Le Service sanitaire apicole mise sur des acides organiques et déconseille l’utilisation de produits chimiques car ces derniers font courir le risque d’une accoutumance et peuvent laisser des résidus dans la cire ou le miel.
Auteur : AGIR
