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Cassis de Dijon : la consultation se termine aujourd’hui
29.08.2014 – Remise en question du principe du Cassis de Dijon pour les denrées alimentaires
(ATS/AGIR) Une majorité, proche des milieux agricoles, veut mieux protéger la qualité suisse. Pour une grosse minorité, le système contribue à lutter contre l'îlot de cherté de la Suisse. Depuis l'introduction en juin 2010 du principe du Cassis de Dijon en Suisse, il n'y a eu aucun effet positif pour le consommateur, selon la Fédération romande des consommateurs (FRC). Au contraire, on constate une lente érosion de la qualité des aliments ainsi qu'une tromperie des consommateurs, écrit l'organisation. Pour l'USP, qui mène campagne, la moitié des produits alimentaires ayant reçu une autorisation d'importation contiennent davantage d'eau, d'amidon, ou d'additifs que ce que permettent les normes suisses. L'agriculture suisse ne peut pas régater dans un tel contexte. En outre, il y a risque de tromperie pour les consommateurs. Car pour ne pas discriminer les producteurs suisses, il est possible de commercialiser des produits fabriqués en Suisse selon des normes étrangères. Or l'étiquetage n'indique que le pays de production, ce qui laisserait supposer à tort que les standards helvétiques ont été respectés. L'initiative parlementaire de Jacques Bourgeois (PLR/FR) tente de corriger le tir en demandant que les denrées alimentaires soient exclues du champ d'application du principe du Cassis de Dijon. Actuellement, une majorité se dessine en faveur de l'initiative Bourgeois.
Auteur : ATS/AGIR
