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Centre de recherche Nestlé à Vers-chez-les-Blanc (VD)
06.03.2013 – Vingt-deux personnes perdent leur emploi
"Les compétences spécifiques" de ces personnes ne sont plus "nécessaires", a expliqué mercredi Thomas Beck. La moitié d’entre elles peut prendre une retraite anticipée. Les autres sont aidées pour retrouver un emploi et sont soutenues financièrement. Questionné sur le paradoxe de licenciements alors que Nestlé dégage plus de 10 milliards de francs de bénéfice, le directeur en poste depuis onze mois a relevé qu'"avoir des personnes dont les compétences ne sont pas requises n'est pas une bonne configuration". La recherche ne coûte pas trop cher en Suisse, a-t-il poursuivi. La preuve a été donnée par Nestlé qui continue à investir en Suisse, notamment avec son Institute of Health Sciences inauguré en novembre à l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et dans lequel il compte mettre quelque 500 millions de francs durant la décennie. Dans un communiqué, Nestlé a encore souligné que "les réductions sont basées sur les besoins spécifiques du centre et ne reflètent pas une décision globale de réduire la masse salariale".
Auteur : ATS/AGIR
