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Chrysomèle des racines du maïs
11.09.2017 – La lutte est engagée contre un nouveau ravageur du maïs en terre vaudoise
Le Service phytosanitaire fédéral et le Service cantonal de l’agriculture et de la viticulture ont engagé la lutte contre la chrysomèle des racines du maïs (Diabrotica virgifera), découverte dans plusieurs parcelles de maïs du Chablais dans le cadre de la surveillance phytosanitaire fédérale. Même si ce petit coléoptère ne présente aucun danger pour l’être humain, il est en effet classé organisme nuisible particulièrement dangereux, et soumis à lutte obligatoire. Celle-ci ne nécessite aucun traitement chimique, l’insecte étant fortement dépendant du maïs et ne développant qu’une seule génération par an. La rotation des cultures est donc la principale mesure de lutte. Dans la zone délimitée, les autorités ont interdit la culture du maïs sur toutes les parcelles sur lesquelles du maïs a été cultivé en 2017 ; cette interdiction vaut pour 2018, mais s’appliquera également les années suivantes tant que l’éradication de la chrysomèle n’est pas effective. En outre, jusqu’au 30 septembre, toute récolte de maïs effectuée dans un rayon de 5 km autour du foyer ne peut être transportée hors de cette zone – des exceptions sont admises pour les ensilages conditionnés en balles rondes ou déshydratés par séchoir à herbe à l’intérieur de cette zone. De même, les récoltes produites dans cette zone peuvent être transportées jusqu’à leur exploitation si celle-ci est située dans une « zone tampon », et à condition que les transports soient annoncés à la police phytosanitaire. Introduite accidentellement en Europe en 1992, la chrysomèle des racines du maïs est présente en France, en Allemagne, en Italie et au Tessin (depuis 2000). Si quelques individus ont été capturés au Nord des Alpes, ce ravageur n’avait jamais été observé dans le canton de Vaud.
Auteur : AGIR
