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Cultiver sans labourer
22.06.2017 – C’est bon pour le sol et le climat, selon un essai du FiBL
(AGIR) - Comme le montrent deux publications récentes de l’Institut de recherche de l'agriculture biologique (FiBL) sur le travail du sol réduit en agriculture biologique, renoncer à labourer peut permettre d’éviter l’érosion des sols et contribuer à la protection du climat.
Selon le communiqué diffusé ce jour, un essai fait par le FiBL dans les terres argileuses de Frick AG démontre que lorsqu’un agriculteur bio renonce au labour, cela peut avoir des répercussions positives sur le sol et le climat. Un travail du sol réduit a permis d’enrichir le sol avec près de 8 % d’humus en plus en 13 ans par rapport aux procédés classiques de travail du sol avec labour. Ou, autrement dit, le travail réduit du sol permet de retirer de l’atmosphère 2,3 tonnes d’équivalents CO2 de plus par hectare et par année pour les lier dans le sol (puits de carbone). Dans les systèmes de travail réduit du sol, la répartition de l’humus se rapproche plutôt de celle d’une prairie permanente que d’un sol labouré et cela permet de prévenir l’érosion du sol et d’avoir un plus grand nombre et une plus grande diversité de microorganismes comme les bactéries et les champignons.
Auteur : AGIR
