Des fruits à portée de main et de bouche!

27.07.2016 – Une plate-forme internationale recense les lieux où les herbes aromatiques et les arbres fruitiers sont accessibles à tous.

(ATS/AGIR) – Mûres, cerises ou prunes, les fruits de saison ne sont pas uniquement disponibles dans les rayons des magasins mais aussi dans la nature. La plate-forme Internet mundraub.org dévoile en effet où ces fruits peuvent être cueillis par tous. Des cerises à Sion et à Fribourg, de l'ail des ours à Kaufdorf (BE) ou du sureau à Marly (FR): des utilisateurs enregistrés ont inscrit à ce jour environ 130 lieux en Suisse où trouver ces "fruits oubliés". Une petite dizaine sont en Suisse romande. Initié en Allemagne, le projet de "délit de cueillette" ("Mundraub") a depuis conquis la moitié du globe. L'idée de ce site interactif est née en 2009 alors que l’un de ses fondateurs faisait un tour en paddle en Saxe-Anhalt. Lors de son périple, il s’est rendu compte que bon nombre d’arbres fruitiers accessible à tous s'offraient à lui. Ses initiants sont actifs dans 43 pays, précise à l'ats Andie Arndt, porte-parole de "Mundraub". L'Autriche, l'Italie et la République tchèque font partie, avec l’Allemagne, des pays les plus assidus en trouvailles fruitières. "Grâce aux lieux inscrits sur la carte, nous voulons créer des ressources de base en fruits comestibles". Ces denrées à la disposition de tous doivent par la même occasion contribuer à lutter contre le gaspillage alimentaire. Si des utilisateurs de la Suisse lançaient des projets similaires, cela nous enchanterait, dit la porte-parole. Toutefois, les cueilleurs de fruits doivent se plier à certaines règles. Ils sont tenus de ne signaler que les sites constituant un bien commun ou pour lesquels les privés ont donné une autorisation. L'équipe derrière ce projet s'engage aussi pour une cueillette et une manipulation respectueuses des denrées. La communauté allemande "Mundraub" plante des arbres fruitiers sur des terrains publics afin de conserver des lieux de cueillette. Les générations futures pourront ainsi à leur tour se régaler de ces fruits "en liberté".

Auteur : ATS/AGIR