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Détention des porcs
14.12.2016 – L’année prochaine, les porcheries suisses feront l’objet de contrôles plus approfondis en matière de protection des animaux et de leur bien-être.
(AGIR) - Dès le 1er janvier, informe aujourd’hui l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV), les contrôleurs de la protection des animaux mettront l’accent sur les unités d’élevage de porcs. Ce programme prioritaire, qui durera 3 ans, vise à garantir que les conditions de détention des porcs soient conformes aux exigences minimales de la législation sur la protection des animaux, souligne le communiqué. Dans chaque canton il est prévu de sélectionner et de contrôler un tiers des exploitations d’élevage ou d’engraissement par année. Les contrôleurs examineront cinq points spécifiques. A savoir, le nombre d’abreuvoirs et leur fonctionnement; la détention et la prise en charge des animaux malades et blessés; la mise à disposition, dans les boxes de mise bas, de matériel pour construire un nid; la mise à disposition de matériel d’occupation; l’enfermement de truies durant la phase de mise bas. Ces contrôles non annoncés et sans préavis ne s’ajoutent pas aux contrôles habituels de protection des animaux mais sont effectués dans le cadre de ces derniers, précise l’OSAV. Par ailleurs, tous les contrôles annoncés dans les exploitations détenant des porcs comprendront en plus l’appréciation de la nature du sol des boxes d’engraissement. Le caillebotis intégral, qui caractérise ce sol, sera en effet interdit à la fin de la période transitoire, fixée au 31 août 2018. Le programme prioritaire accompagne ainsi les exploitations d’engraissement dans la mise en conformité des boxes d’engraissement. Jusqu'au 31 août 2018, le contrôleur vérifiera si des adaptations de la nature du sol sont nécessaires dans l'exploitation. Après cette date, il vérifiera si des porcs sont encore détenus dans des boxes à caillebotis intégral.
Auteur : AGIR
