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Etude sur les sols par l’Université de Berne
25.02.2016 – Concentration de cadmium et d’uranium provenant d’engrais minéraux dans les sols fertilisés avec des engrais minéraux.
(AGIR) - Les engrais minéraux phosphatés sont à l’origine d’une accumulation de cadmium et d’uranium dans les terres cultivées fertilisées avec des engrais minéraux. Tel est le constat d’une étude réalisée par l’Université de Berne pour le compte de l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), avec le concours de l’observatoire national des sols (NABO). Selon l’étude, la situation ne présente toutefois pas de risque aigu pour l’environnement et la santé, informe aujourd’hui l’Office fédéral de l’agriculture dans un communiqué de presse. L’OFAG est en contact permanent avec d’autres offices, des scientifiques, des gens du terrain et les cantons dans le souci de diminuer les risques inhérents à la fertilisation. Il est capital de respecter la valeur limite fixée pour le cadmium, souligne le communiqué. À moyen terme, l’accent sera donc mis sur la récupération d’éléments fertilisants et sur l’utilisation d’engrais minéraux de recyclage. L’objectif consiste à boucler autant que possible les cycles des substances et de réduire ainsi au minimum l’épandage d’engrais minéraux phosphatés tout en le rationnalisant, explique l’OFAG.
Auteur : AGIR
