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Filière équine
07.04.2017 – Douzième réunion annuelle du réseau de recherche équine en Suisse
(AGIR) - Près de 25 chercheuses et chercheurs suisses ont présenté les résultats les plus récents de études lors de la 12e réunion annuelle du réseau de recherche équine en Suisse qui s’est tenue le 6 avril au Théâtre du Château d'Avenches, informe Agroscope dans un communiqué. Aujourd’hui, au regard des derniers chiffres 2016, la croissance de l’effectif équin a été estimée à 0.4% par année au cours des cinq dernières années. Par rapport aux vingt dernières années où le taux de croissance était de 4% par année, il semble se stabiliser, souligne le communiqué. A cela s’ajoute une diminution du nombre de brevets attribués ainsi qu’une stabilisation du nombre de licences décernées par la Fédération suisse des sports équestre. Le cheval est également au cœur de nombreuses réflexions, notamment au niveau de la perception général de l’animal ainsi que du développement d’une sensibilité et d’une empathie grandissante pour l’animal et ses conditions de vie. Entre animal de rente et animal de compagnie, il fait figure de témoin de ce changement de perception. Autrefois animal de rente réservé aux travaux agricoles et aux milieux militaires, le cheval est aujourd’hui considéré avant tout comme un partenaire de loisirs. Le cheval occupe également un rôle social important au-delà des frontières suisses, comme en témoigne une publication récente du Parlement européen traitant de «la détention responsable et les soins aux équidés». Au travers de ce document, la Commission Européenne souligne l’importance économique, écologique et sociale de la filière équine et invite les Etats membres à élaborer des stratégies et lignes directrices relatives à la détention des équidés dans leur pays. Une importance particulière est donnée à une meilleure reconnaissance de la filière équine et son utilité pour l’économie rurale, souligne enfin le communiqué.
Auteur : AGIR
