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Formation professionnelle
02.08.2016 – Selon les branches, le manque d'apprentis est chronique.
(ATS/AGIR) - Si des jeunes peinent à trouver une place d'apprentissage comme employé de commerce ou travailleur social, certaines branches comme l'agriculture ou la construction ont des difficultés à recruter des candidats. Le secteur de la viande manque de relève, avertissait récemment l'Union professionnelle suisse de la viande. Ces dernières années, jusqu'à 300 places d'apprentissage sont inoccupées chaque année à la rentrée. Première conséquence: les boucheries-charcuteries artisanales ont du mal à trouver du personnel qualifié ou des successeurs capables de reprendre l'entreprise. Une tendance aussi observable dans le secteur de la construction. En avril, lors du dernier baromètre du Secrétariat d'Etat à la formation (SEFRI) sur les places d'apprentissage, seuls 6500 jeunes étaient intéressés par une carrière dans le domaine. "La lutte pour recruter de bons élèves en fin de scolarité s'est durcie. Et les jeunes ont de plus en plus tendance à opter pour une formation universitaire", constate le responsable de la formation professionnelle à la Société suisse des entrepreneurs, Ueli Büchi. La filière de culture générale gymnasiale est souvent socialement plus valorisée que la filière de l'apprentissage. Des questions comme la pénibilité du travail ou le salaire d'embauche jouent aussi un rôle, note de son côté le SEFRI. "Beaucoup de jeunes et de parents ignorent aussi les possibilités de passerelles au sein du système de formation professionnelle. Aujourd'hui, un CFC peut mener à un Bachelor", remarque le directeur des ressources humaines d'une entreprise active dans le bois, Grégory Quirino.
Auteur : ATS/AGIR
