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Fraudes au niveau des denrées alimentaires
15.06.2016 – La Suisse ne se dotera pas d'un centre de contrôle.
(ATS/AGIR) - La Suisse ne se dotera pas d'un service central chargé de détecter les fraudes dans le secteur des denrées alimentaires. Le Conseil des Etats a enterré tacitement aujourd’hui une motion du Conseil national dont le but était d'éviter que des scandales comme celui des lasagnes à la viande de cheval ne se reproduisent. Le nombre de fraudes décelées dans le secteur des denrées alimentaires a augmenté, avait cependant argumenté Jacques Bourgeois (FR) pour défendre sa motion. Un centre de contrôle permettrait de ce fait de renforcer la sécurité alimentaire, la protection des consommateurs et de lutter efficacement contre les "abus dictés par des gains économiques". Mais comme l’a expliqué le ministre de l'économie Johann Schneider-Ammann, instituer un tel service n'est pas nécessaire car la Suisse a déjà mis en place des mesures qui améliorent la sécurité des denrées alimentaires. L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) doit par exemple délivrer une autorisation pour les denrées alimentaires importées de l'Union européenne et qui ne satisfont pas totalement aux prescriptions suisses. Et de citer également le nouvel Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires qui a vu le jour début 2014 et qui regroupe l'ancien Office vétérinaire fédéral et l'ex-division de la sécurité alimentaire de l'OFSP.
Auteur : ATS/AGIR
