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Génie génétique
28.10.2016 – Culture expérimentale de blé OGM autorisée à Reckenholz (ZH)
(ATS/AGIR) - L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) autorise le centre de compétence Agroscope à cultiver, à titre expérimental en plein champ, un blé OGM sur le site protégé de Reckenholz (ZH). Le centre de compétence fédéral pour la recherche agricole avait déposé mi-avril une demande afin de cultiver à titre expérimental des lignées de blé d'automne transgéniques contenant un gène issu de l'orge, qui permet d'améliorer le transport de sucre. Cet essai débutera cet automne et durera au maximum sur six périodes de culture, jusqu'à l'automne 2022. La surface cultivée sera précisée chaque année dans le cadre des informations détaillées fournies avant chaque période de plantation par Agroscope à l'OFEV, indique aujourd’hui ce dernier dans un communiqué. Le centre de compétence fédéral pour la recherche agricole devra mettre en place des mesures pour garantir la sécurité et éviter la propagation de matériel génétiquement modifié hors de la surface d'expérimentation, précise l'OFEV. Agroscope collabore pour cette recherche avec l'institut Leibniz de génétique des plantes et de recherche végétale (IPK) de Gatersleben (D). Le site zurichois de Reckenholz sert à analyser l'utilité et les risques de la dissémination des plantes génétiquement modifiées. Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont peu appréciés par la population et sont perçus comme un danger par de nombreuses personnes, a réagi l'Alliance suisse pour une agriculture sans génie génétique (SAG) dans un communiqué. Le danger "que les transgènes puissent se disséminer par les pollens ou les semences" est grand. En outre, la SAG doute du sens de l'augmentation de rendement escomptée. La cause principale de la faim n'est pas le rendement mais la pauvreté, le climat, la guerre et le gaspillage de nourriture. La culture de plantes génétiquement modifiées à des fins de recherche est actuellement soumise à une obligation d'autorisation. La production agricole est, elle, interdite en raison du moratoire en vigueur, qui expirera à fin 2017, rappelle l'OFEV dans son communiqué.
Auteur : ATS/AGIR
