Main Content
Génie génétique vert
28.08.2012 – Les paysans veulent prolonger le moratoire
Les risques que représente le génie génétique dans l'agriculture en Suisse sont faibles et le potentiel de cette biotechnologie n'est pas utilisé. Ce sont les conclusions du Programme national de recherche PNR 59 présentées mardi à Berne. Depuis plus de quinze ans, des plantes génétiquement modifiées (PGM) sont cultivées commercialement dans de nombreux pays. Le peuple suisse a quant à lui voté un moratoire de cinq ans en novembre 2005, prolongé de trois ans par le Parlement jusqu'au 28 novembre 2013. L'utilisation des PGM en Suisse reste cependant contestée. Seul un quart des consommateurs seraient prêts à acheter des denrées alimentaires produites de cette manière. Mais 80% des sondés sont favorables à une liberté de choix entre produits issus ou non du génie génétique. Quant aux agriculteurs, leur choix de cultiver ou non des PGM à la fin du moratoire actuel dépendrait, entre autres, de la décision des exploitations voisines, et de la rentabilité économique des variétés. Or, pour l'agriculture suisse, cette rentabilité est actuellement relativement faible. Les consommateurs suisses restent critiques à l’égard des organismes génétiquement modifiés (OGM), informe l’Union suisse des paysans (USP) dans un communiqué de presse de ce jour. L’USP propose par conséquent la prorogation jusqu’en 2017 du moratoire sur la commercialisation des OGM.
Auteur : ATS/AGIR
