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Glaces "made in Valais"
22.07.2016 – Des Valaisans élaborent des glaces inédites au fendant, à la syrah, à la williamine et à l'abricotine…
(ATS/AGIR) - Glaces au fendant, à la syrah, à la williamine et à l'abricotine: l'idée a germé en 2012 alors que le Valaisan Pierre Carroz participe à une opération marketing sur un domaine skiable. Là, il s'imagine déguster une glace au fendant! "Au début, on a essayé de les fabriquer nous-mêmes, entre carnotzet et cuisine", se souvient Mathieu Rittiner, associé à l'aventure. En 2013, les deux partenaires écoulent un millier de glaces au fendant lors d'un festival à Sierre et provoquent "un véritable buzz sur les réseaux sociaux". Mais le produit n'est pas encore à la hauteur. "En 2014, nous avons décidé de faire une pause et de travailler de manière plus professionnelle." Les associés collaborent alors avec deux étudiants en Bachelor de la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires à Zollikofen (BE). Leur défi: congeler de l'alcool et concocter une recette et une texture convaincantes en bouche. La gamme s'élargit avec des glaces à la williamine et à l'abricotine. Les partenaires se félicitent alors de n'utiliser que des produits valaisans. Les glaces sont réglementées par la législation. Avec 6,5% de volume d'alcool, celles au vin d'un déci - correspondant à une demi-bière environ - est interdite aux jeunes de moins de 16 ans. Les glaces aux eaux-de-vie sont proscrites aux mineurs. En janvier 2015, un troisième associé rejoint le duo et la société anonyme Iscream est créée. La même année, 15'000 glaces sont écoulées. "En 2016, notre objectif est d'en écouler 100'000", précise Mathieu Rittiner, convaincu de pouvoir surfer sur la vague "trendy" des cocktails givrés. En 2015, Manor propose des glaces au fendant et à la syrah dans ses magasins valaisans. Coop tente l'aventure cette année avec les glaces à la williamine et à l'abricotine. Iscream vise aussi les kiosques, campings, établissements publics, épiceries et autres festivals en Valais, soit une quarantaine de points de vente. Certains d'entre eux se situent même hors du canton.
Auteur : ATS/AGIR
