Habitudes alimentaires des Suisses

16.03.2017 – Selon l’enquête nationale sur l’alimentation menuCH, les Suisses mangent trop de viande et pas assez de produits laitiers…

(ATS/AGIR) – Selon l'Institut de médecine sociale et préventive de l'Université de Lausanne qui a mené sur mandat de l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) et de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) une enquête sur l’alimentation, menuCH, les Suisses consomment en moyenne trop de viande et pas assez de produits laitiers. L’OSAV informe aujourd’hui que chaque Suisse consomme en moyenne 780 grammes de viande par semaine. Or la quantité recommandée ne devrait pas excéder 240 grammes. Les hommes, particulièrement les jeunes, sont de grands carnivores puisqu’ils dévorent 980 grammes de viande par semaine, contre 570 grammes pour les femmes. Les Suisses romands arrivent en tête avec 119 grammes par jour, suivis de la Suisse italienne avec 116 grammes et des Alémaniques avec 107 grammes. Par ailleurs, l’enquête fait ressortir que les Alémaniques consommant davantage de viande transformée comme les saucisses, la charcuterie, la viande séchée, les terrines, pâtes à tartiner ainsi que la viande hachée. Les Suisses mangent aussi quatre fois trop de sucreries, snacks salés et de matières grasses comme le beurre, la margarine, la crème et les sauces. A l'inverse, la quantité moyenne d'huiles végétales et de noix mangées correspond à la moitié des quantités recommandées. Pour le lait et les produits laitiers, les Suisses en mangent deux portions par jour au lieu de trois. L'enquête montre en outre que les personnes interrogées boivent en moyenne 1,7 litre de thé, de café et d'eau par jour. Les recommandations sont de 1,5 à 2 litres quotidiens, précise l'OSAV. De plus, 47% des personnes interrogées indiquent avaler régulièrement des compléments alimentaires comme des vitamines ou des sels minéraux. A midi, 71% des personnes interrogées mangent à l'extérieur; 35% des sondés ne cuisinent jamais à la mi-journée. En revanche, seule une personne sur cinq ne cuisine jamais le soir. Les données recueillies seront utiles pour développer la stratégie suisse de nutrition 2017-2024, précise l'OSAV.

Auteur : ATS/AGIR