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Huile de palme : assumons-nous toutes nos responsabilités ?
26.01.2016 – Selon Markus Ritter, président de l'Union suisse des paysans, la Suisse ne doit pas seulement prendre ses responsabilités sur le plan économique mais aussi au nom de l’éthique, de l’écologie et de la santé.
«De l’huile de palme se dissimule dans la plupart des biscuits, pâtes, chocolats, soupes en sachet et autres plats prêts-à-manger que nous achetons. Le reportage de « Kassensturz » diffusé à la Télévision suisse alémanique le 19 janvier 2016 et les réactions des téléspectateurs en témoignent : la population suisse se sent concernée par les impacts de la production industrielle d’huile de palme et s’y oppose», écrit Markus Ritter dans un éditorial publié aujourd’hui. A l’heure où la Suisse négocie un accord de libre-échange avec la Malaisie qui «porte aussi sur une simplification des importations controversées d’huile de palme en Suisse et fait planer une menace sur les cultures suisses d’oléagineux et, en particulier, d’huile de colza, qui est très saine», le président de l’Union suisse des paysans (USP) appelle donc notre pays à prendre ses responsabilités. «Pour que le peuple et le Parlement acceptent un éventuel accord de libre-échange, il est exclu que celui-ci se traduise par une hausse des importations d’huile de palme ou une baisse de la consommation d’huile de colza suisse», estime Markus Ritter qui rappelle par ailleurs que le déboisement de la forêt vierge se poursuit aux quatre coins de la planète pour faire place à des monocultures industrielles d’huile de palme. Le président de l’USP précise également dans sa prise de position que la production d’oléagineux participe au revenu des familles paysannes, contribue à créer des emplois dans les centres collecteurs du pays et dans les huileries.
Auteur : AGIR
