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Impact du gel dans l’arboriculture lémanique
09.05.2017 – Dans les cantons de Vaud et Genève, les épisodes de gel en avril ont particulièrement touché les poiriers et les cerisiers, informe l’Union fruitière lémanique.
(AGIR) - Suites aux violents épisodes de gel en avril dernier, l’Union fruitière lémanique (UFL) informe que les poiriers et les cerisiers sont les espèces les plus touchées dans les cantons de Vaud et Genève. Mais, précise Claire Legrand responsable de la communication de l’UFL, «comme l’impact du gel varie grandement selon les régions et les parcelles, on ne peut pas encore chiffrer les dégâts avec précision». En ce qui concerne les pommes, qui représentent 85% de la production fruitière lémanique, le secteur de Genève et, dans une moindre mesure, celui de Nyon(VD) sont les plus gravement touchés. Dans cette zone, près de 100 ha ont subi un impact de manière significative avec des dégâts allant de 50 à 100%. En plus des conséquences sur la quantité, «la qualité risque aussi d’être influencée avec des proportions de deuxième choix plus importantes en raison de déformations, anneaux de gel et roussissures», souligne Claire Legrand. Du côté des baies, il faut compter 15 à 20 % de pertes de récolte de fraises, principalement sur les cultures non couvertes. D’un point de vue économique, il n’existe pas d’assurance gel en arboriculture, rappelle Claire Legrand et cet épisode étant exceptionnel, aucune démarche n’existait jusqu’à présent au niveau des cantons de Vaud et Genève pour venir en aide aux producteurs dont les cultures ont été dévastées. Il est par ailleurs encore trop tôt pour quantifier les pertes car, au fur et à mesure des jours qui passent, de nouveaux dégâts deviennent visibles. Ainsi, avant de pouvoir engager quelque démarche que ce soit, l’heure est encore aux estimations de pertes et aucun bilan fiable ne pourra être fait avant la chute physiologique naturelle des fruits qui a lieu en général vers mi-juin, précise la représentante de l’UFL.
Auteur : AGIR
