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Importation d’animaux de rente
09.03.2017 – Limiter les risques d’épizooties en respectant scrupuleusement la législation en la matière…
(AGIR) - La circulation des animaux de rente entre la Suisse et l’UE est soumise aux mêmes certificats sanitaires que la circulation des animaux entre les pays membres de l’UE, informe l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) aujourd’hui dans un communiqué. Cette disposition s’appuie sur l’accord agricole entre la Suisse et l’UE et facilite les échanges commerciaux. Mais si les certificats fournissent des garanties sanitaires pour un grand nombre d’épizooties importantes, ils ne donnent cependant aucune indication ou garantie spécifiques sur certaines épizooties dont la Suisse est officiellement indemne, comme par exemple la besnoïtiose des bovins, le syndrome dysgénésique et respiratoire du porc (SDRP), la laryngotrachéite infectieuse aviaire (ILT) ou l’arthrite-encéphalite caprine (CAE), avertit l’OSAV. Une fois que les animaux sont en Suisse, la législation sur les épizooties s’applique donc dans tous les cas. Afin de protéger les animaux de rente indigènes, les animaux à onglons et parfois la volaille doivent être isolés pour une courte période après leur entrée en Suisse et être examinés pour détecter certaines maladies spécifiques. Si les animaux sont infectés, ils doivent être mis à mort. L’OSAV engagent donc les importateurs à respecter scrupuleusement les règles en la matière afin de limiter tout risque sanitaire et de s’informer avec soin avant chaque importation. L’OSAV rappelle à ce propos que plus de 200 chèvres importées récemment ont dû être mises à mort car elles étaient atteintes de CAE.
Auteur : AGIR
