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Industrie alimentaire suisse
31.08.2015 – Les exportations au cœur des préoccupations de la branche
(ATS/AGIR) - L'industrie alimentaire suisse doit relever le défi posé par le développement de ses exportations, à l'heure où elle affronte un marché national saturé et la force du franc. Le sujet constituait le sujet principal de sa journée sectorielle aujourd’hui à Berne. "Nous avons besoin de l'importation mais aussi de l'exportation", a insisté Christian Etter, délégué du Conseil fédéral aux accords commerciaux et chef des services spécialisés économie extérieure à la direction des affaires économiques extérieures au SECO. Parmi les défis figure la tendance à l'ouverture des marchés, qui plus est n'est pas une voie à sens unique. Mais la Suisse bénéficie aussi d'avantages. Principalement, une qualité élevée, des produits sûrs et une demande mondiale en augmentation, notamment à travers une nouvelle classe moyenne comme c'est le cas en Chine. Par ailleurs, l'accès aux marchés d'exportation constitue aussi une force, que ce soit par le biais de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), des accords entre l'Union Européenne et la Suisse et les accords de libre-échange. Autre défi de taille, sur lequel a mis l'accent Daniel Meyer, directeur de la société alimentaire Mondelez Suisse; le prix des matières premières, qui en comparaison mondiale montre des écarts immenses. "Il est donc difficile de positionner les produits sur le marché international", a indiqué le directeur. Le lait en poudre coûte un tiers du prix national à l'étranger, une différence qualifiée de "massive" par l'intervenant. "L'industrie l'alimentaire ne peut survivre qu'avec une compensation du prix des matières premières qui fonctionne", a revendiqué Daniel Meyer. Le conseiller fédéral Alain Berset, chef du Département fédéral de l'intérieur, a rappelé quant à lui que la protection contre la fraude restait une priorité de taille pour le Parlement. Lors de cette journée Rolf Schweiger, président sortant de la Fédération des industries alimentaires suisses, a passé le témoin à la conseillère nationale vaudoise Isabelle Moret.
Auteur : ATS/AGIR
