Main Content
Lait de chamelle
25.08.2016 – Produire du lait de chamelle, une activité de niche dont Kamel Ben Salem a fait sa spécialité…
(ATS/AGIR) - Le litre de lait payé 14 francs au producteur, soit près de 25 fois plus qu'aujourd'hui: un prix utopique, sauf à remplacer les vaches par des chamelles. A l'instar de ce Zurichois d'origine tunisienne qui remporte un franc succès avec son élevage de camélidés. Plus de demande que d'offre: une situation que les producteurs de lait suisses aimeraient aussi connaître, écrit le magazine spécialisé pour l'agriculture suisse, Die Grüne, dans son édition parue aujourd’hui. Il se penche sur la production de niche de lait de chamelle de Kamel Ben Salem. Sa production ne couvre pas les besoins, confirme-t-il à l'ats. Il doit ainsi acheter du lait à une entreprise néerlandaise. La taille du marché de lait de chamelle en Suisse reste inconnue. L'Office fédéral de l'agriculture (OFAG) dit ne pas disposer de chiffres à ce sujet, les données sur les stocks n'étant pas récoltées de manière formelle. Si Kamel Ben Salem fait certainement partie des producteurs les plus importants, l'agriculteur bédouin qui a grandi dans le sud de la Tunisie ne peut pas en vivre. C'est pourquoi il propose aussi aux visiteurs de monter à dos de chameau. Il a fondé sa ferme en 2004 et possède 23 spécimens de la famille des camélidés, dont 22 dromadaires et un chameau. Actuellement, il ne trait que la moitié de son cheptel afin de respecter les cycles de naissance ou d'en utiliser une partie à d'autres fins comme les promenades. Chaque animal donne en moyenne deux à trois litres par jour. Par comparaison, une vache produit plus de 20 litres quotidiennement. Dans son pays d'origine, le lait de chamelle est distribué gratuitement à des fins thérapeutiques. Il soulage notamment les allergies et les éruptions cutanées. De plus, il contient cinq fois plus de vitamine C, deux fois moins de graisse et moins de sucre que le lait de vache.
Auteur : ATS/AGIR
