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Les épiceries en vrac
29.03.2017 – Un style de commerce en pleine expansion
(ATS/AGIR) - Depuis quelques années, les épiceries en vrac se développent rapidement à travers la Suisse. L'épicerie sédunoise "Chez Mamie" rencontre par exemple un immense succès: "Avant même l'ouverture en mai 2016, nous avons reçu beaucoup de demandes sur de possibles succursales dans d'autres villes", confie Eslyne Charrier, copropriétaire du commerce. En moins d'un an, sept commerces franchisés voient donc le jour dans les cantons du Valais, de Vaud, Zurich et Berne. Autre indice de son succès, l'épicerie a plus que doublé le nombre de références vendues, passant de 150 à 350. D’autres enseignes du même type ont essaimé aussi bien dans les grands centres urbains, tels que Genève, Lausanne et Bienne, que dans les endroits plus reculés, comme à Enney ou Marly (FR). Laurianne Altwegg, responsable Environnement, Agriculture et Energie de la Fédération romande des consommateurs (FRC), note toutefois qu'"il est plus facile de disposer de suffisamment de clients dans une ville que dans un village". Selon elle, le profil-type du consommateur de produits en vrac est la jeune femme urbaine appartenant à la classe moyenne supérieure. Eslyne Charrier remarque également une clientèle variée qui va de "la petite mamie trop contente de retrouver l'épicerie de son enfance" aux "mères de famille, âgées entre 25 et 40 ans et accompagnées de leurs enfants". Et de préciser qu'"il ne s'agit plus juste de se nourrir, mais également d'éduquer". Quant aux prix, les commerçants concèdent qu'il peut être plus élevé chez eux que dans les grandes surfaces. En raison de l'impossibilité d'acheter en aussi grande quantité et des produits souvent bio et par conséquent plus onéreux. "Par contre, le client n'achète que ce qu'il consomme", précise Eslyne Charrier. Par ailleurs, la vente sans emballage ne se limite pas, contrairement aux idées reçues, aux céréales et autres produits secs. Viandes et produits laitiers peuvent aussi être vendus en vrac. "Du point de vue légal, il n'y a pas non plus de limite. Les critères d'hygiène et les teneurs maximales de germes pour ces denrées sensibles sont les mêmes, qu'elles soient vendues préemballées ou en vrac", atteste Barbara Pfenniger, responsable Alimentation à la FRC.
Auteur : ATS/AGIR
