Main Content
Les OGM ne sont pas sans danger pour l'environnement
07.12.2005 –
(agir) - Les organismes génétiquement modifiés ne sont pas sans danger, a démontré un chercheur tessinois de l'Université de Neuchâtel dans le cadre d'une thèse soutenue par le Pôle de recherche national Survie des plantes. Un transgène peut être communiqué à une mauvaise herbe par hybridation si celle-ci est parente de la plante génétiquement modifié. Si les hybrides, résultat de croisement entre deux variétés parentes, sont généralement stériles, ils conservent parfois une certaine fertilité. Au bout de quelques recroisements avec l'espèce sauvages, on obtient des plantes qui ont toutes les caractéristiques de l'espèce sauvage, tout en ayant intégré des gènes de l'espèce cultivée. Ce phénomène est appelé introgression. Le passage d'un gène modifié à l'espèce sauvage peut devenir très problématique si ce gène est porteur d'une résistance à un herbicide. Dans ce cas, l'espèce sauvage pourrait se transformer en mauvaise herbe envahissante. La thèse de Nicola Schoenenberger analyse les mécanismes d'introgression entre le blé et deux graminées (Aegilops cylindrica et Ae. geniculata). Bien que rares sous nos latitudes, les deux graminées sauvages sont des herbes envahissantes redoutables dans les champs de blé aux Etats-Unis ou au sud de l'Europe, précise le communiqué.
