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Marché du lait
30.04.2012 – Trois ans après la libéralisation du principal secteur agricole suisse, l'imbroglio demeure total au sein de l'organe chargé de gérer le marché sur des bases privées.
L'IP Lait n'a fait aucune concession sur les conditions posées par la Fédération suisse des producteurs de lait (PSL) pour revenir sur sa démission annoncée l'automne dernier. Et pourtant aucune des deux ne veut de ce divorce. "Même si nous ne le souhaitons pas, nous pouvons fonctionner sans la PSL", déclare à l'ats Daniel Gerber, gérant de l'IP Lait. Selon lui, la participation des organisations régionales de producteurs, directement concernées par le commerce, est plus importante que celle de la PSL, aux objectifs plus idéologiques et politiques. Trouver une solution est d'abord l'affaire des producteurs, une question de temps, affirme Daniel Gerber. Un avis que partage Daniel Koller, secrétaire romand de la PSL. Si on veut vraiment régler le marché sur une base privée, l'IP Lait est le meilleur outil, avec tous les acteurs de la filière autour de la table, note-t-il.
Auteur : ATS/AGIR
