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Pollution par le plastique
10.10.2018 – Les principaux acteurs du secteur du commerce de détail refusent de faire preuve de transparence en ce qui concerne la pollution générée par leur utilisation de plastique et d'emballages, dénonce Greenpeace Suisse dans un rapport.
(AGIR) – Toutes les chaînes de supermarché interrogées refusent de rendre public les quantités annuelles de plastique et d'emballages qu'elles génèrent. C'est ce que révèlent les réponses au sondage de Greenpeace Suisse, compilées dans un rapport publié aujourd'hui par l'organisation.
L’organisation écologiste rappelle, aujourd’hui dans un communiqué, que les Suisses produisent environ 700 kg de déchets par personnes et par année et que les emballages représentent environ un tiers de ce chiffre, ce qui place notre pays parmi les plus mauvais élèves de la planète: «les chaînes de détaillants vendent souvent leurs produits avec trop de plastique et de matériel d'emballage, et jouent de ce fait un rôle prépondérant dans la production de déchets», explique Greenpeace Suisse qui a fait parvenir au début de l'été un questionnaire aux principaux acteurs du secteurs afin de mesurer l'impact de leur utilisation de plastique.
Greenpeace révèle alors que «toutes les chaînes de supermarché interrogées refusent de rendre public les quantités annuelles de plastique et d'emballages qu'elles génèrent» et que si certaines d’entre elles se sont engagées en faveur de l'économie circulaire, aucune ne s'est fixé d'objectifs contraignants en termes de réduction.
Dans son rapport, Greenpeace estime notamment que «les principaux acteurs du commerce de détail ne prennent pas la mesure du problème». «Nous exigeons des entreprises du secteur du commerce de détail qu’elles assument enfin la responsabilité qui est la leur et qu’elles réduisent le recours au plastique et aux emballages», déclare par exemple Marco Pfister, expert de la question du plastique pour Greenpeace Suisse, cité dans le communiqué. Enfin, l’organisation demande aux acteurs du secteur de s’engager vers un objectif zéro déchets incinérés ou déposés en décharge et de développer des stratégies pour y parvenir. «La transparence joue un rôle essentiel pour mesurer le succès de ces mesures», conclut par ailleurs Greenpeace.
Rapport "Optimisation écologique du gaspillage": act.gp/2IJ9JXo
Auteur : AGIR