Procédure ouverte à la suite d'un film tourné dans trois porcheries vaudoises

13.09.2016 – Mesures de mise en conformité sur deux des trois sites et propriétaire dénoncé pénalement

(AGIR) – Selon un communiqué diffusé ce jour par le Bureau d’information du canton de Vaud, le Service de la consommation et des affaires vétérinaires (SCAV) a procédé sans délai aux inspections des installations mises en cause depuis la diffusion d’un film tourné clandestinement dans trois porcheries vaudoises situées à Echallens, à Peney-le-Jorat et à Ropraz. Ces investigations ont révélé des non-conformités sur deux des trois sites incriminés et l'Etat a ordonné des mesures correctives immédiates et le détenteur des installations sera dénoncé pénalement pour les manquements constatés. De la procédure ouverte par le vétérinaire cantonal, il ressort que  la porcherie de Ropraz est conforme à la législation en vigueur. Le SCAV a constaté notamment dans la porcherie de Peney-le-Jorat un léger dépassement (environ 2%) du nombre d'animaux autorisés. S'agissant de la porcherie d'Echallens, la contestation réside dans une insuffisance de l'intensité lumineuse. Le détenteur a décidé volontairement de fermer l'installation et les derniers porcs seront évacués d'ici début octobre. La vidéo diffusée montre également des cadavres d'animaux. Le SCAV a constaté que ceux-ci avaient été évacués sitôt découverts par l'exploitant en suivant la filière d'élimination traditionnelle. Tout risque pour le consommateur peut donc être écarté. Le Département de l'économie et du sport (DECS) par son Service de l'agriculture et de la viticulture (SAVI) précise encore que les cas dénoncés ne sont pas le reflet des conditions dans lesquelles sont traités la majorité des porcs vaudois. Le communiqué souligne aussi que la modification de l'ordonnance sur la protection des animaux (OPan) amènera, dès 2018, une amélioration des conditions de détention des porcs notamment avec l'augmentation de la surface par animal. Actuellement, 12 demandes de subventionnement pour des transformations ont été déposées au SAVI et représentent la mise aux normes de 11'300 places d'engraissement. Les autres porcheries répondent déjà aux normes 2018.

Auteur : AGIR