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Régulation du loup
23.01.2017 – La commission de l'environnement du Conseil des Etats attend les propositions du Conseil fédéral.
(ATS/AGIR) – Au sujet des conditions de régulation du loup sur le territoire suisse, la commission de l'environnement du Conseil des Etats a annoncé récemment avoir refusé de trancher pour l'instant. Elle préfère attendre les propositions que fera le Conseil fédéral au Parlement d'ici l'été. Le Conseil des Etats avait refusé une initiative cantonale valaisanne demandant de pouvoir chasser le loup toute l'année. Par 101 voix contre 83, le National a toutefois donné suite à ce texte qui nécessiterait de renégocier la Convention de Berne pour que la Suisse puisse ajouter une réserve excluant la protection de cet animal sur son territoire. Le Conseil fédéral devrait s'engager pour que le statut du loup soit modifié dans ce traité et que le prédateur passe de strictement protégés à protégé. Il jouirait alors du même statut que le lynx ou le bouquetin et des mesures supplémentaires pourraient être prises pour réguler sa population. Le Conseil fédéral a mis un nouveau dispositif en consultation. La loi fait explicitement état d'interventions et non plus seulement du tir d'animaux isolés. Les cantons ne seront plus obligés de prouver un dommage concret. Moyennant une consultation de l'OFEV, ils pourront mener des interventions régulatrices. Actuellement, un canton peut, avec l'accord de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), réguler les effectifs de loup si au moins quinze animaux de rente ont été tués en quatre mois sur le territoire d'une meute de loups comprenant des jeunes. Le canidé peut en outre être tiré s'il a tué au moins 35 moutons ou chèvres en l'espace de quatre mois consécutifs durant la première année après son apparition dans une région. Idem s'il a croqué 25 animaux en un mois.
Auteur : ATS/AGIR
