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Revenu agricole suisse
04.10.2016 – En hausse en 2016, selon l'Office fédéral de la statistique (OFS)
(ATS/AGIR) - En 2016, le revenu agricole se situe au-dessus de la moyenne des cinq dernières années, indique aujourd’hui l'Office fédéral de la statistique (OFS) qui se base sur les premières estimations des comptes économiques de l'agriculture. Le secteur avait subi une forte baisse en 2015 (-10,6%). Si le revenu augmente de 6,2% par rapport à l'année précédente, les conditions restent cependant difficiles dans le secteur laitier et dans la branche des céréales. Le secteur primaire devrait générer environ 3,1 milliards de francs de recettes nettes. Cette enveloppe globale rémunère le travail et le capital des familles paysannes. Dans le détail, la production totale rapporte 10,2 milliards, en hausse de 0,9% par rapport à 2015. A ces recettes s'ajoutent 2,9 milliards de contributions publiques, soit un niveau comparable à celui de l'année précédente (+0,2%). Les coûts de production sont en recul de 0,8%, pour un montant estimé de 10,1 milliards de francs. Ce résultat d'ensemble s'explique surtout par l'amélioration sur les marchés porcins et bovins qui amortit notamment la chute du prix du lait, explique l'OFS. En 2016, la production animale a progressé de 1,5% par rapport l'année dernière, pour un montant estimé à 5 milliards de francs. La valeur de la production porcine progresse de 8,7%. En 2015, elle chutait de près de 17%. L'année est revanche particulièrement mauvaise pour les grandes cultures. Le retour du froid et les fortes précipitations entre mai et juin ont par exemple péjoré la branche céréalière, avec des moissons estimées à moins de 760'000 tonnes. Il faut remonter aux années 1970 pour retrouver des récoltes aussi faibles. Autre source d'inquiétude, les récoltes de pommes de terre et des betteraves sucrières. En raison d'une fin de saison sèche, les quantités attendues devraient être inférieures à 2015. Les conditions restent également difficiles dans la branche laitière. La valeur de la production a ainsi reflué de 1,8%, influencé par le bas niveau des prix sur les marchés internationaux.
Auteur : ATS/AGIR
