Main Content
Salon de l’agriculture
06.03.2017 – Johann Schneider-Ammann a participé samedi au 54e Salon de l’agriculture de Paris, une visite placée sous le signe la digitalisation.
(ATS/AGIR) - Le conseiller fédéral a pris connaissance des dernières nouveautés technologiques qui voient le jour dans les start-ups et les instituts de recherche. Lors d’un séminaire, le conseiller fédéral a appelé la branche à embrasser la révolution numérique en marche. Il était accompagné d’une délégation de parlementaires fédéraux et du conseiller d’Etat jurassien en charge de l’Economie et de la santé Jacques Gerber. Plusieurs directeurs de start-up suisses avaient également fait le déplacement. Pour Johann Schneider-Ammann, le séminaire a été l’occasion de saluer l’ouverture des agriculteurs suisses, mais aussi de souligner leurs craintes. L’une des plus importantes est de voir émerger une agriculture à deux vitesses, avec d’un côté des grandes exploitations ayant les moyens de s’équiper, et de l’autre des petites structures à la traîne. «Un tiers ont déjà de la peine à suivre», a relevé Francis Egger, de l’Union suisse des paysans. La question des données numériques et de leur usage soulève également des inquiétudes, avec le spectre d’une intégration verticale du marché qui entraînerait une perte d’indépendance des paysans. Malgré les appréhensions, Johann Schneider-Ammann estime qu’il est encore trop tôt pour réglementer et que les réglementations devront se limiter à établir la sécurité juridique. Il est par ailleurs revenu sur la manifestation des producteurs de lait jeudi à Berne. Ces derniers réclament la mise en place de contrats-type d’une année fixant le prix et la quantité à produire. «Nous sommes en contact direct avec l’industrie du lait et essayons de juger la situation correctement. Les problèmes persistent depuis des années et il est clair qu’il faut trouver une solution au sein de la branche», a-t-il déclaré.
Auteur : ATS/AGIR
