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Statistiques économiques
26.10.2015 – Le directeur de l'OFS défend les données sur les entreprises
(ATS/AGIR) - En septembre, le Conseil national a adopté deux motions, déposées par les UDC Ulrich Giezendanner (AG) et Ernst Schibli (ZH), qui demandent notamment de libérer les entités de moins de 50 collaborateurs, y compris les exploitations agricoles, de la charge de participer aux enquêtes statistiques. Le Conseil des Etats ne s'est pas encore prononcé. Dispenser les entreprises de moins de 50 employés de participer aux enquêtes de l'Office fédéral de la statistique (OFS), comme l'exige l'UDC, aurait de lourdes conséquences, avertit le directeur de l'OFS, Georges-Simon Ulrich. Il défend fermement l'utilité des données récoltées. Ces petites et moyennes entreprises (PME) représentent 98% du tissu économique suisse, rappelle M. Ulrich dans un entretien publié par Le Matin Dimanche. "A quoi correspondraient des statistiques qui ne s'occuperaient que de 2% des entreprises d'un pays?", interroge-t-il. Si l'on suit cette exigence, il n'y aura tout simplement plus de données ni de renseignements pour les petites sociétés, avec tous les problèmes de comparaison que cela pourrait poser, notamment sur le plan international, explique le directeur de l'OFS. Pour M. Ulrich, il est évident que les entreprises retirent un bénéfice, car il est vital pour elles de connaître le marché, la région, les conditions de travail et le cadre politique dans lequel elles évoluent. "De manière plus générale, les statistiques sont indispensables pour comprendre le passé et se projeter dans l'avenir".
Auteur : ATS/AGIR
