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Syngenta
24.07.2015 – Syngenta n'est pas à vendre, selon le président du conseil d'administration du groupe agrochimique bâlois Michel Demaré.
(ATS/AGIR) Michel Demaré se dit "irrité" par les offres de rachat à répétition du spécialiste américain des organismes génétiquement modifiés (OGM). Et le conseil d'administration de Syngenta est unanime derrière cette approche, insiste-t-il dans une interview parue vendredi dans le quotidien Le Temps. "Comprenez: c’est la troisième fois que Monsanto vient frapper à notre porte", relève le Belge. "Si vous avez une belle maison et que quelqu’un veut l’acheter à un prix qui ne reflète pas sa valeur, la première fois vous dites gentiment non, merci. La deuxième fois, aussi. Mais la troisième fois, vous n’offrez même pas une tasse de café", lâche le président du groupe rhénan. "On en est là." "Si le rêve de Hugh Grant (ndlr, le directeur général de Monsanto) est d’acquérir cette société comme il le dit, il faut qu’il en paye le prix", ajoute Michel Demaré. "Par ailleurs, il continue d’appeler cela une fusion. Mais il s’agit d’une offre publique d’achat hostile." Pour mémoire, Monsanto a formulé en avril une offre de 449 francs par action Syngenta, valorisant le groupe bâlois à 45 milliards de dollars. Depuis, Syngenta n'a eu de cesse de répéter son refus des conditions proposées, la dernière fois pas plus tard que jeudi à l'occasion de la publication de ses comptes semestriels.
Auteur : ATS/AGIR
