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Une "note d'espoir" pour les agriculteurs de la région de Fukushima
24.10.2012 – Un nouveau segment est mis à profit pour pallier le manque à gagner des agriculteurs suite à l’irradiation de leurs champs : celui des énergies renouvelables.
La situation des agriculteurs dans la région touchée par l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi au Japon reste difficile. "Personne ne veut acheter de produits provenant de Fukushima. Les agriculteurs de la région ont perdu 60 à 80% de leurs revenus", indique Florian Kasser, responsable des questions nucléaires pour la section suisse de Greenpeace dans un entretien à l'ats. Mais sous l'impulsion de la coopérative agricole Nomiren Fukushima, les agriculteurs sont encouragés à se doter d'installations solaires sur les champs et bâtiments contaminés. Des projets sont déjà en cours, souligne l'expert. Les paysans sont ainsi rémunérés, en vertu d'une loi nippone sur les énergies renouvelables qui oblige les compagnies d'électricité à acheter à un tarif fixé la production fournie par des tiers. "C'est une façon de trouver de nouvelles ressources, et de composer avec les conséquences de la catastrophe", poursuit Florian Kasser.
Auteur : ATS/AGIR
