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Union européenne: soutien à l’agriculture
18.07.2016 – Nouvelle enveloppe de 500 millions d'euros
(ATS/AGIR) - La Commission européenne a annoncé aujourd’hui une nouvelle enveloppe de 500 millions d'euros pour soutenir le monde agricole en crise et plus particulièrement le secteur laitier. Ces fonds seront répartis suivant deux programmes: 150 millions d'euros (163 millions de francs) pour inciter à réduire la production de lait dans l'UE et 350 millions d'euros (381 millions de francs) distribués entre les Etats membres, a détaillé la Commissions dans un communiqué. Les détails doivent encore être finalisés "dans les semaines à venir", précise Bruxelles qui amendera le budget prévisionnel de 2017 pour prendre en compte ces nouvelles mesures. Le programme destiné spécifiquement à limiter la production de lait, surabondante dans l'UE, sera conduit au niveau communautaire "afin d'assurer que les agriculteurs dans toute l'Union y ont accès sous les mêmes conditions". L'Allemagne recevra près de 58 millions d'euros, suivie de la France, avec un peu moins de 50 millions. Le Royaume-Uni se voit attribuer un peu plus de 30 millions d'euros. Les Pays-Bas, la Pologne ou encore l'Italie font également partie des principaux bénéficiaires. Il reviendra aux Etats membres de choisir parmi les mesures envisagées pour stabiliser les marchés agricoles. Il pourra s'agir par exemple de soutien aux petites exploitations, aux projets de coopérative, à des méthodes de production extensive, ou même de mesures supplémentaires de réduction de la production. Ces nouvelles mesures financières sont accompagnées d'une série de mesures plus techniques destinées notamment à retirer des stocks de produits pesant sur les marchés en crise. La baisse des cours laitiers s'explique principalement par l'abandon, l'année dernière, des quotas européens. Outre le secteur du lait, ceux de la viande porcine et des fruits et légumes, affectés par l'embargo russe imposé en 2014 en rétorsion des sanctions européennes liées à la crise en Ukraine, restent très fragiles.
Auteur : ATS/AGIR
