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Université de Genève
13.04.2017 – Déterminer la pollution grâce à l'ADN des algues
(ATS/AGIR) - Des biologistes genevois sont parvenus à établir un indice de qualité de l’eau basé uniquement sur les séquences d’ADN d'algues unicellulaires. Un tel outil permettrait de traiter un grand nombre d’échantillons d'eau à la fois, en un temps réduit et à moindre coût. En collaboration avec le Service de l'écologie de l'eau (SECOE) de Genève et le bureau PhycoEco de La Chaux-de-Fonds (NE), les chercheurs ont analysé quelque 90 prélèvements effectués dans différentes rivières en Suisse et déterminé leur statut écologique à l'aide de l'indice suisse des diatomées (DI-CH). Ils ont ainsi établi un système de référence, en vue de valider l'indice moléculaire en développement. Celui-ci est basé sur les séquences d'ADN caractéristiques de toutes les espèces de diatomées pouvant être présentes dans ces échantillons. Cette approche permet de déterminer la qualité de l'eau en utilisant l'ensemble de ces valeurs écologiques. Le traitement synchrone de très nombreux prélèvements en un temps record et à coût réduit n'est pas le seul avantage de ce nouvel outil. L'indice moléculaire pourrait être facilement adapté à d'autres groupes de bio-indicateurs unicellulaires: un atout de taille pour la surveillance de différents écosystèmes aquatiques. Ces travaux sont publiés dans la revue Molecular Ecology Resources.
Auteur : ATS/AGIR
