Main Content
Viande bovine dopée aux hormones
15.02.2016 – Selon un sondage de la Protection Suisse des Animaux (PSA), la viande dopée aux hormones reste fréquente dans la restauration.
(ATS/AGIR) - La viande dopée aux hormones importée est la résultante d'animaux massivement torturés et de méthodes de production interdites en Suisse. Cependant, un sondage actuel de la Protection Suisse des Animaux (PSA) montre que si elle est certes de plus en plus bannie du commerce de détail, elle est encore très demandée dans le secteur de la restauration. C'est ainsi qu’en l'espace de trois ans, l'importation de viande aux hormones en provenance des États-Unis, du Canada et d'Australie a augmenté de 30% pour atteindre 1’413 tonnes en 2015. L'utilisation d'hormones destinées à augmenter les performances en matière d'engraissement des animaux est interdite en Suisse et dans l'UE depuis 30 ans environ, souligne la PSA qui lutte depuis des années contre l'importation de viande dopée. Et si l'UE a également instauré une interdiction d'importer de la viande aux hormones il y a plusieurs années, le Conseil fédéral suisse a rejeté jusqu'à ce jour les demandes correspondantes avec pour argument l'incompatibilité avec les réglementations de l'OMC. Mais la viande produite à partir des stimulateurs de performance hormonaux doit impérativement en porter la mention écrite parfaitement lisible par le client. La PSA constate cependant qu'elle reçoit le soutien de Coop, Lidl, Manor et VOLG qui ont retiré la viande de bœuf aux hormones de leur assortiment, ainsi que d'Aldi et de SPAR, qui veulent également y renoncer d'ici fin 2016. Le plus grand fournisseur de restaurants d'entreprises, SV-Group, a également décidé de bannir la viande de bœuf aux hormones et de miser au lieu de cela sur des origines autochtones.
Auteur : ATS/AGIR
