Main Content
Vitiviniculture vaudoise
27.08.2015 – Il y a encore beaucoup de défis à relever pour imposer et promouvoir nos vins…
(ATS/AGIR) - La vitiviniculture vaudoise connaît "une situation difficile, mais pas catastrophique", juge la Banque cantonale vaudoise (BCV) dans son étude consacrée au secteur. Si la production a baissé de moitié en 25 ans (-54% de 1989 à 2014), de multiples efforts sont entrepris pour gagner des parts de marché. L'état réel de la vitiviniculture reste "très difficile à estimer" au vu du manque de données financières. La situation semble toutefois s'être stabilisée après l'ouverture des marchés (1991-2001). "La branche ne va pas si mal" mais "beaucoup reste à faire", relève aujourd’hui Jean-Pascal Baechler, auteur de la 12e étude de l'Observatoire BCV de l'économie vaudoise. Nouvel esprit à inculquer chez les producteurs, qui doivent miser sur la qualité avant tout, déficit d'image à relever par des actions et promotions renouvelées, marché alémanique à reconquérir, nouveaux modes de consommation à intégrer: la liste des mots d'ordre est longue. Jean-Pascal Baechler ne voit pas dans le franc fort une menace grave, même si l'importation de vins étrangers est meilleur marché. Interrogé sur une nouvelle tempête qui menacerait malgré tout le secteur, il reconnaît cependant n'avoir "pas de boule de cristal" pour prédire l'avenir.
Auteur : ATS/AGIR
