« J’ai eu le privilège de côtoyer Jean-Luc durant trois décennies et de l’avoir comme coéquipier pendant dix ans ! » Aussi, Luc Thomas, directeur de Prométerre, savait de qui il parle lors de son discours à l’occasion du départ de Jean-Luc Kissling. Economiste de formation, ce dernier a commencé sa carrière professionnelle à la Chambre vaudoise d’agriculture en 1975. Passant au fil des années par différents secteurs, il a endossé à la fin des années nonante la fonction de secrétaire général de Prométerre.

Son travail d’analyse méticuleux des dossiers de politiques agricoles nationales et internationales a été souligné et lui a, par exemple, permis de voir parmi les premiers les conséquences du Cassis de Dijon. Homme de plume, il a aussi beaucoup contribué à la communication de l’organisation et  homme de conviction, il avait la capacité de remettre en cause certains à priori. Et on ne peut évidemment pas oublier de relever son humour qui faisait merveille dans les discussions. Prenant ensuite la parole, Jean-Luc Kissling a commencé par une question que d’aucuns pourraient se poser : Comment peut-on consacrer toute sa carrière professionnelle à la même entreprise ? Et d’y répondre que c’est conforme au mode de vie du paysan mais que lui a pu exercer cinq métiers différents dans ses activités.

Même si Antoinette Gavillet a œuvré moins longtemps dans le cadre de Prométerre, toutes ses activités avaient pour dénominateur commun la promotion de l’agriculture. Ancienne présidente des paysannes vaudoises, elle a pris la direction en 2005 du tout nouveau Service Traiteur de Prométerre. Antoinette Gavillet en a fait une véritable carte de visite du canton de Vaud, de ses produits et du savoir-faire des paysannes, pour le quitter une décennie plus tard en affichant un chiffre d’affaires d’un million de francs…

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