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Assemblée générale de l’Office vaudois de cautionnement agricole (OVCA) aux Cluds/Bullet
En préambule au rapport d’activité de l’Office vaudois de cautionnement agricole (OVCA), le président Stéphane Jordan a salué l’engagement du canton de Vaud pour trouver des solutions permettant au secteur agricole de garder «une main ferme» sur la production indigène, cela malgré la pression exercée sur les prix au niveau international. Il espère par ailleurs que les autorités fédérales feront le nécessaire pour préserver l’agriculture suisse en général, notamment les filières particulièrement menacées comme le lait industriel, la betterave sucrière ou le colza : «Il paraît inimaginable à nos yeux de pouvoir laisser à l’abandon une maîtrise technique de grande qualité, sacrifice qui nous rendrait encore plus dépendants vis-à-vis des importations».
Tour d’horizon de l’année 2015 en chiffres
Selon le rapport d’activité de Philippe Rossy, gérant de l’Office vaudois de cautionnement agricole (OVCA), le montant total des cautionnements en cours s’élevait à 76,6 millions au 31 décembre 2015. Le conseil d’administration a examiné, durant l’année écoulée, 147 demandes d’aide financière, soit 34 de moins que l’année précédente. Sur ces 147 demandes, 66 ont été déposées par des agriculteurs qui sollicitaient l’aide de l’Office pour la première fois. Parmi ces demandes, 47 provenaient d’agriculteurs de plaine et de collines, 11 de paysans de montagne, 6 de viticulteurs et enfin 2 d’arboriculteurs. Si l’on examine ces 66 sollicitations en fonction du statut des bénéficiaires, le rapport fait ressortir que 43 d’entre elles proviennent de propriétaires et 23 de fermiers.
Toujours au cours du dernier exercice, 2 demandes de cautionnement ont été refusées par l’OVCA. Enfin, 29 requêtes ont été écartées par la gérance, retirées par le client en début ou en cours d’instruction du dossier par les experts, ou après octroi.
Par ailleurs, le rapport souligne que 79 exploitants ont demandé un report au nominal ou une augmentation du cautionnement initial. Le nombre élevé de ce type de demandes découle du fait que les exploitants agricoles et viticoles du canton ont un besoin accru de trésorerie, notamment en raison de la sécheresse qui a sévi l’été dernier et de la baisse des prix dans certains secteurs fragilisé comme le lait industriel, la betterave sucrière ou le porc. Quant aux vignerons, ils ont accusé en 2015 une troisième mauvaise année consécutive à cause de la sécheresse et certains d’entre eux ont subi les conséquences du fongicide Moon Privilege de Bayer qui a causé de gros dégâts dans les vignobles.
Gestion des risques
Pour chaque dossier, Philippe Rossy souligne que les institutions de l’Office de crédit agricole (OCA) évaluent avec minutie les risques encourus, à la fois sur le plan comptable et sur l’évaluation générale de l’exploitation. Au niveau de la gestion de l’entreprise, l’accompagnement des exploitants agricoles contribue également à prévenir les risques.
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