En 2015, huit paysannes ont obtenu le brevet et une le diplôme. Cette année, neuf paysannes se sont inscrites à l’examen final du brevet qui se déroulera sur le site de Courtemelon. Dans son rapport annuel, Anne-Lise Thürler a informé l’assemblée des modifications apportées à la formation de paysanne. Depuis le 1er janvier 2016, mais avec effet rétroactif pour la rentrée scolaire 2015-2016, le brevet de paysanne est en effet soumis à un nouveau règlement et toute la formation de paysanne est placée sous l’égide de l’OrTra AgriAliForm. Deux règlements sont en vigueur, un pour le brevet et un pour le diplôme, a précisé la présidente de l’Association romande des paysannes professionnelles (ARPP). S’agissant de la formation modulaire, la présidente a expliqué que les modules de base «Entretien du linge » et « Techniques de nettoyage » sont désormais regroupés dans un nouveau module de brevet intitulé « Entretien du linge et de l’habitat ». Le module de base « Alimentation et restauration » a quant à lui été intégré au module de brevet « Hygiène alimentaire-cuisine ». Ce dernier a fait l’objet d’une révision et s’appelle maintenant « Alimentation et préparation des repas ». En résumé, la formation modulaire qui mène à l’examen final se compose désormais de 11 modules, dont 9 obligatoires et 2 à option. À noter, qu’il est toujours possible de suivre les modules «à la carte» selon les besoins et intérêts personnels.

L’ARPP en bref

L’Association a participé à la journée de clôture du projet FARAH (Femmes en agriculture responsables et autonomes en complémentarité avec les hommes), le 20 mars au château d’Yverdon-les-Bains. Conduit dans l’Arc jurassien suisse et français, ce projet visait à donner de la visibilité aux femmes actives dans les exploitations agricoles et à les encourager à s’engager dans les organisations. Aujourd’hui, a expliqué Anne-Lise Thürler, FARAH trouve son prolongement dans un projet national intitulé «Participation des femmes dans les organisations agricoles», porté par Agridea.

Par ailleurs, depuis septembre dernier l’ARPP participe à la conférence des présidentes de l'Union suisse des paysannes et des femmes rurales (USPF), avec pour objectif de renforcer l’implication de l’Association dans les projets mis sur pied par la faîtière.

En charge du dossier L’école à la ferme, qui a fêté son 30e anniversaire l’année dernière, Céline Carnal, membre du comité de l’ARPP, a informé l’assemblée que 675 classes romandes ont participé en 2015 à EàF; soit 18’000 élèves touchés sur 120’000 scolarisés, encadrés par 46 prestataires chargés de les sensibiliser aux métiers de la terre et de leur faire découvrir l’origine des produits qu’ils consomment.

Dialogue entre producteur et consommateur

A l’issue de la partie statutaire, Domizia Martinolla, de Champagne (VD), a partagé avec les membres de l’ARPP son expérience d’hôtesse pour Swiss Tavolata. Ce projet permet à des convives venus de Suisse et de l’étranger de réserver une table chez des paysannes et des femmes rurales pour déguster, en petit comité et dans une ambiance conviviale, une cuisine suisse traditionnelle à base de produits de proximité et de saison. Cet échange a été l’occasion pour Anne-Lise Thürler, de rappeler aux paysannes professionnelles à quel point il est important de nouer le dialogue entre producteur et consommateur pour encourager la consommation de produits locaux et de qualité.

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