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Faire front n’empêche pas les remises en question!
Dans son rapport de gestion, le secrétaire de la fédération, Philippe Herminjard, est revenu sur les affaires de fraude qui ont secoué la profession en soulignant que, la confiance des consommateurs étant primordiale, la fédération demande qu’en matière de contrôle des vins, «les failles du système soient corrigées au plus vite avec l’aide des autorités cantonales et fédérales».
Par ailleurs, Philippe Herminjard a expliqué que la FVV saluait la décision du Conseil fédéral qui entend renforcer dès 2018 les efforts de promotion des ventes des produits agricoles. Il a cependant rappelé qu’au vu des attaques répétées et injustifiées contre les vins suisses lors des derniers mois, la FVV a décidé d’intervenir et d’anticiper ces mesures d’encouragement pour une mise en œuvre dès 2015.
Il a également expliqué à l’assemblée qu’il était désormais important, via l’Interprofession de la vigne et du vin, de mieux communiquer sur la manière d’élaborer et de façonner les vins suisses. La FVV a d’ailleurs fait appel à une agence de communication pour mener à bien cette tâche. Toujours au chapitre de la valorisation des vins, le secrétaire de la FVV a informé les membres que le Conseil Terravin lance une étude de marché consumériste pour orienter les opérations de promotion de la marque de qualité des vignerons vaudois, dans le but notamment de développer les ventes sous label dans la grande distribution.
Pour sa part, Willy Deladoëy, qui a dirigé pour la dernière fois les débats de cette assemblée statutaire avant de passer le flambeau au vice-président François Montet, il a élargi le débat au plan national en s’exprimant en tant que président de la Fédération suisse des vignerons (FSV). Et de rappeler que « la production viticole suisse est l’une des plus propres, avec des normes de production écologique pointues, incluant également un volet sur le développement durable, le tout mis en place et contrôlé par Vitiswiss».
Vendanges 2014: la qualité est au rendez-vous
Olivier Viret de la Station de recherche Agroscope Changins-Wädenswil, a rappelé en style télégraphique l’année viticole: «Débourrement précoce de la vigne, printemps chaud et sec, été mouillé et frais avec des orages de grêle locaux, début de maturation par conditions chaudes et humides, invasion des vignobles par la drosophile du cerisier, bonne maturité et tri rigoureux des vendanges.» Ainsi, alors qu’en Suisse la situation était contrastée, les Vaudois s’en sortent plutôt bien cette année. «Le millésime 2014 est d’une très haute tenue», s’est réjoui Gilles Cornut en précisant que les volumes attendus sont de 19 millions de litres pour les vins blancs et 7 millions pour les vins rouges.
Et, pour vendre ce millésime, le directeur de l’Office des vins vaudois, Nicolas Joss, a annoncé que les objectifs de l’année prochaine viseront spécialement la conquête du marché suisse alémanique. Quant au directeur de Swiss Wine Promotion, Sébastien Fabbi, il a présenté la stratégie de communication visant à renforcer l’identification des vins suisses AOC en évoquant la nouvelle campagne mettant en évidence la qualité des vins suisses et des cépages ainsi que leurs spécificités. Symbolisant les six régions viticoles, le logo Swiss Wine illustre les vignes en pente et leur parcellisation. : «Nous avons voulu positionner la viticulture suisse sur le terrain de l’excellence, de la culture, de l’exception géographique et qualitative», a-t-il expliqué.
Un message que les vignerons vaudois sont prêts à concrétiser avec tout leur savoir-faire et ainsi en convaincre les consommateurs.
AGIR
