IP-SUISSE fête un quart de siècle de son label !

Réunis récemment en assemblée à l’Arboretum du Vallon de l’Aubonne, les membres romands d’IP-SUISSE se sont réjouis, avec leur président Jean-Marc Fallet, que « le marché développé durant un quart de siècle permet maintenant à quelque 20'000 familles paysannes suisses d’écouler de la marchandise sous label ! ». Mais cet anniversaire et ce résultat ne sont pas les seules raisons de se réjouir dans le secteur de la production intégrée, puisque un nouveau contrat avec un grand distributeur prévoit la prise en charge des céréales portant le label de la coccinelle pour une durée de cinq ans. Bonne ambiance donc lors de cette assemblée et celle-ci ne s’est pas démentie avec l’orateur du jour, le légendaire optimiste Jean-Claude Biver.

« La collaboration étroite avec le marché porte ses fruits », a souligné le président d’IP-SUISSE Romandie, dans son message aux membres réunis en assemblée générale dans la région d’Aubonne. En effet le contrat de prise en charge des céréales labellisées pour une durée de cinq ans avec la Migros est un fait nouveau. Selon Jean-Marc Fallet, « il témoigne d’une part de la fiabilité d’IP-SUISSE comme partenaire commercial et, d’autre part, de l’importance apportée à une production de denrées alimentaires indigènes, respectueuse de notre espace vital ». Ainsi, l’association constate que les blés labellisés « coccinelle » sont toujours recherchés. Et c’est heureux car, si la récolte a subi les influences d’une longue période d’humidité, elle s’est malgré tout bien passée et quasiment aucun lot de blé panifiable n’a dû être déclassé : quelque 115'000 tonnes de céréales panifiables labellisées ont été produites en Suisse en 2013, dont 40'000 tonnes en Suisse romande.

Côté viande

Dans le souci de sans cesse s’améliorer et après mûres réflexions, le programme des veaux à l’engrais d’IP-SUISSE – actuellement plus de 40'000 bêtes - a été complété avec la sortie en plein air (SRPA). Si toutes les bêtes devraient être concernées en 2015, depuis le début de cette année déjà les veaux détenus selon ces critères bénéficient d’un supplément de 50 centimes par kilo (PM). Comme l’a indiqué le président, « cette phase de transition permet à chaque engraisseur d’évaluer l’adaptation de la détention ainsi que le retour sur investissement ». Une preuve, selon Jean-Marc Fallet, qu’IP-SUISSE « fait œuvre de pionnier dans le domaine de la garde des animaux pour pouvoir vendre de la viande à meilleur prix à des consommateurs exigeants ».

Biodiversité accrue

Les exploitations IP-SUISSE produisent évidemment des denrées alimentaires mais elles veillent aussi à protéger la nature en favorisant la biodiversité avec des mesures spécifiques. Parmi celles-ci, le maintien de fleurs sauvages dans les champs de céréales ; des jachères pluriannuelles pour régénérer le sol et proposer un habitat aux insectes et à la faune sauvage ; des prairies exploitées de manière moins intensive ; les haies constituées de buissons indigènes ; ou encore les arbres haute tige. Comme l’a expliqué Jacques Demierre, gérant d’IP-SUISSE à Lausanne, cette dernière mesure fait d’ailleurs l’objet d’un projet romand actuellement en cours, soit la plantation de 1054 arbres ! Toutes ces mesures font évidemment l’objet de… mesures et, plus on a de points, plus la biodiversité est accrue ! Actuellement 87% des membres enregistrent plus de 17 points, l’objectif des 100% est donc bientôt atteint.

Des céréales au pain !

Si beaucoup d’agriculteurs affichent une coccinelle sur leur ferme, les artisans boulangers le font aussi de plus en plus. Ce sont, en effet, des partenaires privilégiés pour IP-SUISSE et ils l’annoncent clairement avec leur logo « Naturel ». En effet, les céréales « Naturel » sont issues de la production indigène et toutes les farines standards proviennent du label de production IP-SUISSE.

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